Une première image de ce village hyper connu, le chalenge ou la gageure consiste à tenter de faire des photos quelque peu originales sans avoir à cadrer des paquets de touristes, il suffit de voir le nombre de parkings remplis en août pour se dire que cela ne sera pas facile ( rien à voir avec Curemonte), vous me direz à la fin de l'album si j'ai quelque peu réussi!
Je vais tenter également de respecter la couleur fabuleuse de ces pierres sans ajouter saturation ou modification, parfois le ciel sera texturé.
Le village de Collonges est construit essentiellement en grès rouge (qui donne une partie de son nom) contrastant avec le vert des châtaigniers et des vignes environnants. Cette terre rouge, dite « terre de Collonges », qui prend une teinte saumonée l'été quand elle est sèche, et une teinte de sang séché en période humide, se prête au travail de la poterie artisanale, d'où les ateliers de poterie dans le territoire.
Il possède de nombreux édifices protégés au titre des Monuments Historiques entre 1905 et 1987 : 8 monuments historiques classés et 20 monuments historiques inscrits.
Le grès rouge de Meyssac a été utilisé pour sa résistance et sa facilité à travailler. Les maçons ont également employé ponctuellement du grès beige de Grammont et du calcaire lithographique « qui permettent de créer des effets de polychromie. À l’écart du bourg ces matériaux l’emportent d’ailleurs sur le grès rouge, qui n’est utilisé qu’en complément. À l’origine, les moellons de grès rouge utilisés pour le gros œuvre étaient enduits. Seules les pierres de taille réservées aux chaînages d’angles et aux encadrements des ouvertures étaient apparentes. Ce n’est qu´à partir de 1930, lors des premières restaurations de maison, que les maçonneries ont été laissées à nu ».
Surnommé la « cité aux vingt-cinq tours », le bourg se distingue également par ses nombreuses tours et tourelles le plus souvent situées sur l’angle des maisons de ville des notables ou les manoirs ruraux enclos de murs. Ces habitations, tournant le dos à la rue (castels de Vassinhac, de Benge, de Beauvirie), sont distribuées par des escaliers en vis inclus dans des tours hors-œuvre, circulaires ou polygonales, dont certaines ont conservé leur couverture en lauze de grès rouge (la couleur rouge ayant grisé avec le temps), portée par une voûte maçonnée en cul-de-four ou en pyramide, ou par une charpente en bois. Au-delà de leurs fonctions pratiques, les tours constituaient aussi des signes ostentatoires de richesse et parfois, leur dernier étage servait de pigeonnier.
Son surnom de « cité aux vingt-cinq tours » vient du fait que le bourg a pu compter ce nombre du temps de sa splendeur entre le XVIe et le XVIIIe siècles. L’impôt sur les portes et fenêtres introduit par la loi du 4 frimaire an VII (24 novembre 1798) a pour conséquence que les propriétaires, moins enclins à être taxés sur les tours à fenêtres, sont réticents à conserver ce témoignage de leur aisance financière. « Certaines sont démolies, d’autres simplement arasées d’un ou deux étages. Des tours d’escalier dans-œuvre sont découronnées et intégrées sous la toiture du logis pour devenir totalement invisibles de l’extérieur ». C’est ainsi que de nombreuses tours ont disparu dans le bourg qui compte, en 2021, 17 tours apparentes.
Le village fait partie de l'association des plus beaux villages de France (c'est Charles Ceyrac, maire de Collonges de 1965 à 1996 qui a créé l'association en 1982, il est le premier classé sur la Liste des Plus Beaux Villages de France), c'est le site le plus visité du Limousin.
A first image of this very well-known village, the challenge or the wager consists in trying to take somewhat original photos without having to frame packages of tourists, you just have to see the number of car parks filled in August to tell yourself that it will not be. not easy (nothing to do with Curemonte), you will tell me at the end of the album if I have somewhat succeeded!
I will also try to respect the fabulous color of these stones without adding saturation or modification, sometimes the sky will be textured.
The village of Collonges is built mainly in red sandstone (which gives part of its name) contrasting with the green of the surrounding chestnut trees and vines. This red earth, called "Terre de Collonges", which takes on a salmon tint in summer when it is dry, and a tint of dried blood in wet periods, lends itself to the work of artisanal pottery, hence the pottery workshops. in the territory.
It has many buildings protected as Historical Monuments between 1905 and 1987: 8 listed historic monuments and 20 listed historic monuments.
Meyssac red sandstone was used for its resistance and ease of working. The masons also occasionally used beige sandstone from Grammont and lithographic limestone "which allow the creation of polychrome effects. Away from the village these materials prevail over the red sandstone, which is only used as a complement. Originally, the red sandstone rubble used for the shell was plastered. Only the cut stones reserved for the corner chains and the frames of the openings were visible. It was not until 1930, during the first house restorations, that the masonry was left bare ".
Nicknamed the "city of twenty-five towers", the town is also distinguished by its many towers and turrets, most often located on the corner of town houses of notables or rural mansions enclosed by walls. These dwellings, with their backs to the street (castels of Vassinhac, de Benge, de Beauvirie), are distributed by spiral staircases included in hors-d'oeuvre, circular or polygonal towers, some of which have retained their sandstone roofing. red (the red color having grayed out over time), carried by a masonry vault in a cul-de-four or pyramid, or by a wooden frame. Beyond their practical functions, the towers were also ostentatious signs of wealth and sometimes their top floor served as a dovecote.
Its nickname "city of twenty-five towers" comes from the fact that the town was able to count this number during its splendor between the 16th and 18th centuries. The tax on doors and windows introduced by the law of 4 Frimaire year VII (November 24, 1798) has the consequence that owners, less inclined to be taxed on window towers, are reluctant to keep this testimony to their financial ease. . “Some are demolished, others just leveled down one or two floors. In-work stair towers are uncrown and integrated under the roof of the house to become completely invisible from the outside ". This is how many towers have disappeared in the village, which in 2021 has 17 visible towers.
The village is part of the association of the most beautiful villages of France (it is Charles Ceyrac, mayor of Collonges from 1965 to 1996 who created the association in 1982, it is the first classified on the List of the Most Beautiful Villages of France), it is the most visited site in Limousin.