Alfons Mucha 1860-1939 Paris Prague
Documents decoraties.
Prague Galerie d'Art.
PEINTURE ET ARCHITECTURE COMPARAISONS
Il est intéressant d'observer que quand l'Art Contemporain s'installe dans l'Art du Laid et l'Art du Non Sens, il ne le fait que dans deux domaines : la Peinture et la Sculpture.
Pas dans l'Art de l'Architecture.
L'Architecture a créé des immeubles d'une formidable audace, mais ses créations ne sont jamais délirantes.
Pourquoi ?
S'ils avaient pu, les architectes et les ingénieurs du bâtiment, poussés par les idéologues, les politiques et les financiers, auraient eux aussi inventé la Non-Architecture.
Mais ce n'était pas possible.
Les contraintes du réel, qui n'existent pas en peinture et en sculpture, étaient trop fortes pour que les architectes et les ingénieurs du bâtiment créent le Non-Art dans leur domaine. Comme les publicitaires, qui n'ont pas pu créer la Non-Publicité, parce qu'ils devaient vendre, et donc être compris de tous, même des ignorants et des incultes, et plaire à toutes les catégories de population.
Deux contraintes, absolument incontournables, sauvent les artistes du bâtiment du délire et du non sens.
1° L'oeuvre du bâtiment doit tenir debout, faire la preuve de sa solidité, et de sa tenue dans le temps. Des contraintes techniques de construction ne peuvent pas être ignorées.
Des règles de construction s'imposent de manière obligée.
Il n'est pas possible de créer un Musée en jetant au sol des sacs de ciment et des poutrelles métalliques, en y ajoutant de l'eau, et en agitant, même "génialement", le tout.
C'est ce que font manifestement certains peintres pour créer leurs tableaux.
Pour les peintres cela peut fonctionner, parce que toute une cabale idéologique, commerciale et politique, en a décidé ainsi.
La suppression de la perspective, des volumes, du dessin, de la couleur, d'un sujet même, n'a jamais fait s'effondrer un tableau.
D'où la multiplication dans nos musées d'art contemporain d'oeuvres sans sujet, sans couleur, sans dessin, sans titre, sans signification et sans beauté......
Le peintre ne court aucun risque. Le tableau restera accroché au mur.
Mieux, il est encore plus assuré de le vendre et de rentrer dans un musée.
Mais pour les architectes et les ingénieurs cette cabale ne fonctionne pas.
En architecture le réel technique est trop contraignant.
Les délires idéologiques ne peuvent pas mépriser les réalités.
Il faut construire des murs qui tiennent debout, et des sols sur lesquels les hommes puissent marcher, pas seulement les mouches.
2° L'oeuvre du bâtiment doit aussi servir. Elle doit répondre aux besoins toujours très précis d'un client.
Quant un client commande un hôtel, il n'est pas possible de lui remettre une raffinerie... ou un symbole d'hôtel.... ou un hôtel qui fasse fuire le client...ou Rien.
L'oeuvre architecturale doit remplir les fonctions correspondant à sa destination.
Il en résulte pour l'architecte et l'ingénieur en bâtiment des contraintes constantes dans le plan, l'élévation des lieux, la distribution des pièces...
Là encore un constat s'impose : Contrairement aux peintres, les artistes de l'Architecture ne peuvent pas faire N'importe Quoi.
Même le Centre Pompidou à Paris, qui ressemble de l'extérieur plus à une raffinerie qu'à un Musée, doit tenir debout, et ses espaces intérieurs doivent servir à la destination qui est la sienne.
Il remplit d'ailleurs parfaitement sa mission. Le parti pris d'étrangeté esthétique ne nuit pas à sa fonctionnalité.
A l'intérieur par contre, les idéologues et les marchands peuvent prendre leur revanche, et installer, on devine avec quelle jouissance, "n'importe quoi".
L'Architecture a échappé aux délires du totalitarisme idéologique de l'Art Contemporain parce qu'elle ne peut pas échapper aux contraintes du réel.
Le Réel a imposé aux architectes et aux ingénieurs du bâtiment des interdictions qui ne pouvaient pas être ignorées et contournées par de simples affirmations idéologiques et des mots sans signification réelle et partagée. Un discours qui n'est en réalité pas un discours, car il n'a aucun sens, qu'il est seulement un bruitage de mots..
Peinture (sculpture aussi sans doute) et Architecture contemporaines en Occident sont deux expériences artistiques, contraires, indissociables. Ces expériences sont parfaitement complémentaires. Ces expériences sont une leçon à méditer tant en morale privée, qu'en politique et en esthétique.
PAINTING AND ARCHITECTURE COMPARISONS
It is interesting to observe that when the Contemporary Art settles in the Art of the Ugly, and in the Art of No Sense an of Absurd, it does so only in two areas: Painting and Sculpture.
Not in the Art of Architecture.
Architecture has created buildings with a great audacity, but his creations are never delirious.
What for ?
If they could do so, architects and building engineers, driven by ideologues, politicians and financials, would have also invented the Non-Architecture.
But this was not possible.
The constraints of reality, which do not exist in painting and sculpture, were too strong for architects and building engineers create the Non-Art in their field. Like the advertisers, who could not create Non-Advertising, because they had to sell, and therefore be understood by all, even ignorant and uneducated, and please all categories of population.
Two constraints, absolutely essential, save the artists of the building from delirium and nonsense.
1 The work of the building should stand, to demonstrate its strength and its stability over time. Technical constraints can not be ignored in architecture.
Rules of construction must necessarily be followed
It is not possible to build a museum to lay to the ground bags of cement, metal beams, adding water and stirring the whole, even "brilliantly". "The gesture" does not work in architecture.
For painters possible, because a cabal ideological, commercial and political, has so decided.
The suppression of perspective, of the volumes, drawing, color, of one subject, has never caused the collapse a painted picture.
This is what explains the proliferation in our museums of contemporary art, works of art without issue, without color, without drawing, without title, without meaning or without beauty ......
The painter is not at risk. The table will remain on the wall.
Better, it is even more assured of the sale and to enter in a museum.
But for architects and engineers this cabal does not.
In architecture, the technical realities are too restrictive.
The ideological deliriums can not disregard the realities.
We must build walls that stand upright, and soils on which people can walk, not only flies.
2. The work of the building must also be used. It must meet the requirements always very accurate, of a client.
When a customer orders a hotel, it is not possible to give him a refinery ... or a hotel symbol, or a hotel that makes flee the customer ... or nothing.
The architectural work must fulfill the functions corresponding to its destination.
The architect and the structural engineer are constantly force by the Real: in the plane, the elevation of the premises, parts distribution ...
One fact is evident: Unlike to the painters, artists of Architecture can not do "No matter What".
Even the Pompidou Center in Paris, which looks from the outside more like a refinery at a museum, must stand without collapsing, and its interior spaces to be used to the intended destination.
The building also perfectly fulfills to its mission. The aesthetic strangeness does not impair its functionality.
Inside by against, the ideologues and merchants can take their revenge, and install, we guess with how enjoyment, any of modernist delirium.
Architecture has escaped to the delirium of the ideological totalitarianism ot the Contemporary Art because she can not escape from the constraints of reality.
The Real have imposed prohibitions on architects and building engineers that could not be ignored and circumvented by mere ideological claims and words without real and shared meaning. A speech that is actually not a speech, because it makes no sense, that it is only a sounding of words .
Painting (sculpture also no doubt) and contemporary architecture in the West are two artistic experiences, opposites, inseparable. These experiences are perfectly complementary. These experiences are a lesson to meditate, both in private morality as in politics, and in esthetic.