Cette manifestation est organisée par les Amicales Laïques de Cancale et Saint-Malo, avec le soutien de la Ville de Cancale,
la participation du Groupe Babord Amures, des Collèges à Cancale, de l'école primaire ND du Verger, de l'école primaire Les Terre-Neuvas à Cancale, des bénévoles de l’association et de notre invité d'honneur La Russie.
Les 3 Amicales Laïques de Cancale, Saint-Malo et Dinard font chœur !
Festival né, avant tout, d'un désir partagé : celui de dresser un pont entre tous, grâce à la culture, et une pratique artistique : la chanson, mais aussi la comédie musicale et la danse.
Les écoles élémentaires (CM1/CM2), des collèges de la 6ème à la 3ème, et lycéens étrangers seront réunis afin de permettre de véritables échanges au sein de leur établissement pour que ces jeunes puissent se produire sur la scène de notre Ville et avoir un véritable final.
Élèves et professeurs, non seulement, se feront ambassadeurs de la manifestation, mieux, ils ouvrent à tous, cette culture qui demeure "un des rares espaces où il est encore possible de réfléchir devant et avec les autres" dans la gaité et la bonne humeur.
Les pays invités sont la Russie, la Moldavie, la Hongrie, l'Allemagne, la Macédoine et la Tunisie avec 70 participants attendus.
Programme :
Jeudi 12 avril
13h30 Skopje (Macédoine), Berchtesgaden (Allemagne) et Kostroma (Russie)
19h30 Ecole Notre-Dame du Verger (Cancale), Causeni (Moldavie), Miskolc (Hongrie), Collège Saint-Joseph (Cancale) et Korba (Tunisie)
Vendredi 13 avril
13h30 Miskolc (Hongrie), Causeni (Moldavie), Ecole les Terre-Neuvas & Collège René Cassin (Cancale) et Korba (Tunisie)
19h30 Berchtesgaden (Allemagne), Chorale Les Têtes en l'Air, Skopje (Macédoine) et Kostroma (Russie) .
Soixante-dix jeunes francophones de six pays participerent à ce festival, du 9 au 14 avril avec les collèges et écoles de Cancale, Saint-Malo, Dinard et Combourg.
Le rendez-vous
L'an passé, les amicales laïques de Cancale et Saint-Malo avaient invité les jeunes Russes de l'école francophone de Kostroma à présenter un spectacle autour de la chanson française, avec les établissements scolaires de la ville.
Cette initiative, riche en échanges artistiques et amicaux, couronnée de succès, avait suscité un réel enthousiasme.
Cette année, pour cette 2e édition, l'amicale laïque de Dinard s'est jointe aux deux autres, pour continuer cette aventure et donner de l'ampleur à cette manifestation, qui se déroulera principalement à Cancale, mais divers établissements scolaires de Dinard, Saint-Malo et Combourg y participeront.
Réunir les jeunes autour de la chanson française
Le festival Clef de Sol a le soutien des villes, de la Ligue de l'enseignement, du conseil régional et de divers partenaires. Les bénévoles se sont impliqués depuis plusieurs mois pour faire de cet événement une grande fête, favorisant les échanges et l'ouverture aux autres.
« L'objectif de ce festival est d'unir cette jeunesse grâce à la chanson, qui est un vecteur incontournable d'échanges et de découvertes communes de lieux et de cultures », commente Michel Debauve, l'un des organisateurs, à l'origine de ce festival.
Six établissements francophones d'Allemagne, de Hongrie, de Macédoine, de Moldavie et de Tunisie vont y participer.
Lundi 9 et mardi 10 avril, les jeunes étrangers feront des visites et des spectacles dans des établissements de Saint-Malo, Dinard et Combourg.
Mardi 10 avril, les Moldaves présenteront leur spectacle à l'Ehpad (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Cancale. «Il est important pour nous de créer ce lien intergénérationnel. »
Mercredi 11 avril, les jeunes, les familles d'accueil et les enseignants se retrouveront pour un repas et une visite au Mont-Saint-Michel.
Jeudi 12 et vendredi 13 avril, tous les jeunes se produiront sur scène, salle Cancaven, en interprétant des chansons françaises et de leur pays respectifs. Danses et comédies musicales sont également au programme. Début des spectacles, gratuits et ouverts à tous, à 13 h 30 et 19 h 30. La chorale Tête en l'air participera vendredi soir.
Samedi 14 avril, à 11 h, un défilé costumé de tous les participants, avec chants et danses, partira de la Houle pour le centre-ville, avec la participation du bagad Douar Ha Mor.
Kostroma (en russe : Кострома) est une ville de Russie et le centre administratif de l'oblast de Kostroma. Sa population s'élevait à 269 262 habitants en 2013.
Kostroma fait partie de l'anneau d'or de Russie, constitué par plusieurs villes princières, situées autour de la capitale russe.
Kostroma est située au confluent de la Volga et de la Kostroma, 65 km à l'est de Iaroslavl et 300 km au nord-est de Moscou.
Les premières chroniques faisant référence à la ville datent de 1213, mais les historiens pensent qu'elle a pu être fondée par le prince Iouri Dolgorouki plus d'un demi-siècle plus tôt en 1152. Elle doit son apparition à sa position stratégique défensive contre les assaillants venus de l'est (Tatars et Mongols). Ainsi, comme d'autres villes de Russie de l'est, Kostroma a été mise à sac par les Mongols en 1238.
Construites à l'origine en bois, les habitations ont été détruites par les incendies. Quant aux édifices actuels, ils datent du XIXe siècle.
À l'origine, Kostroma était le siège d'une petite principauté dirigée par le prince Basile « le Buveur », un des plus jeunes frères d'Alexandre Nevski. Même en héritant du titre de grand duc en 1271, Basile n'abandonna pas la ville pour celle de Vladimir, cité princière. Ses descendants gouvernèrent à Kostroma pendant plus d'un demi-siècle, avant que la ville ne soit rachetée par Ivan Ier de Moscou.
Comme beaucoup de villes du nord de la Moskova, Kostroma servait de lieu de retraite pour les grands ducs qui souhaitaient se protéger des ennemis qui assiégèrent Moscou en 1382, 1408 et 1433. En 1375, la ville fut pillée par les pirates de Novgorod (les oushkouïniki). La ville doit sa prospérité et sa croissance économique au XVIe siècle aux relations commerciales établies avec les marchands anglais et néerlandais (la Compagnie de Moscovie) par le port du Nord d'Arkhangelsk.
Boris Godounov reconstruit en pierre les monastères de l'Épiphanie et de Saint-Ipatius (Ipatiev).
Kostroma fut ravagée par deux fois par les Polanes. Elle résista à six mois de siège et finit par les expulser du monastère Ipatiev. Lors de ces événements, un paysan héroïque du nom d'Ivan Soussanine se distingua et devint le symbole de la résistance de la ville face aux envahisseurs étrangers ; plusieurs monuments lui furent dédiés.
Le futur tsar Michel Romanov vécut dans ce monastère. Il n'y avait à Kostroma qu'une ambassade de Moscou offerte par la couronne russe en 1612.
Les tsars Romanov ont toujours donné à Kostroma une place de choix. En effet, le monastère Ipatiev accueillit nombre d'entre eux, en particulier, Nicolas II, le dernier empereur de Russie.
Le monastère a été fondé au début du XIVe siècle par un prince tatare, l'ancêtre de la famille Godounov. Les tsars Romanov ont reconstruit la cathédrale de la Trinité en 1652. Dans le monastère, la maison de bois de Michel Romanov est restée préservée.
Maison de Michel Romanov. du monastère Ipatiev.
Un bon nombre de charpentes en bois des structures des murs du monastère viennent des régions de l'actuel oblast de Kostroma.
Kostroma fut ravagée par un grand incendie en 1773. Par la suite, la ville fut reconstruite avec des rues qui convergent de façon radiale vers un même point à proximité du fleuve. D'après une légende, on dit que l'impératrice Catherine laissa tomber son éventail sur la carte de la ville et qu'elle demanda aux architectes de suivre son dessin. On trouve encore des vestiges urbanistiques préservés datant du XVIIIe siècle.
Il existe à Kostroma quelques bâtiments de style néoclassique. Parmi ces derniers, on trouve le palais du gouverneur, une tour de guet, une rotonde sur une digue de la Volga et un marché central bordé d'arcades avec une église de marchands dans le centre.